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« Correspondance des routes croisées – 1945-1964 », de Nicolas Bouvier et Thierry Vernet

Publié le : 19 novembre 2011 à 23h14

« Correspondance des routes croisées – 1945-1964 », de Nicolas Bouvier et Thierry Vernet

Titre : Correspondance des routes croisées – 1945-1964
Auteurs : Nicolas Bouvier & Thierry Vernet
Éditeur : Éditions Zoé
Parution : octobre 2010
Format : 21 x 14 / 1650 pages
ISBN : 978-2-88182-675-7
Prix indicatif : 39 euros

« La vie est tellement incandescente. Ici comme là-bas. Vieux frère je te lance un grand pont. » Ces propos de Vernet à Bouvier du 17 août 1955 traduisent l’intensité d’une relation faite de passion et de fraternité. Depuis l’âge du collège, Nicolas Bouvier (1929-1998) et Thierry Vernet (1927-1993) ont rêvé ensemble d’accords majeurs avec le monde, par le voyage et par la création. L’un devient écrivain, l’autre peintre : en mots et en images, ils diront ce que l’on ne peut connaître qu’une fois.
De Cologny à Paris, de Kaboul à Colombo, de Tokyo à Genève, leur correspondance est un fil tendu entre deux vies mises en commun. Nourrie de l’expérience de la route, elle exprime aussi la beauté d’une aventure humaine, celle d’une amitié sans réserve.

La Correspondance des routes croisées réunit en cinq parties l’ensemble des lettres que s’écrivent Nicolas Bouvier et Thierry Vernet dès l’âge de 16 et 18 ans jusqu’au moment de la parution de L’Usage du monde chez Julliard en 1964.
« Viendras-tu aux Indes avec moi ? », « Par des chemins différents », « Est-ce toi ou moi qui suis loin ? », « Un petit peu de courant dans ce fil qui nous lie », « Comme un conte le livre du monde » désignent cinq temps de l’échange, depuis les années au Collège de Genève jusqu’à la publication de l’œuvre commune à Paris.
Les connaisseurs de l’œuvre de Bouvier vont retrouver dans ses lettres l’humour, la finesse et l’élégance qui le caractérisent. Ils découvriront aussi le « compagnon voyageur » si présent dans L’Usage du monde : la plume de Vernet, exubérante, communique l’intensité du désir de la route.
Si ce livre est l’histoire d’une amitié, il est aussi celui des sentiers de la création puisque Bouvier et Vernet, dès l’adolescence, ont choisi sans réserve de vivre pour les mots et les couleurs. Les fervents de Nicolas Bouvier pourront, grâce à cette correspondance, entrer de plain-pied dans l’atelier de l’écrivain au cours des grandes années de ses voyages en Orient.



Dans la presse



Télérama :
A lire comme une bible sur l'amitié (indéfectible), la création (qui bouillonne), le temps (qui passe), le travail (acharné), la musique (une passion vitale), la religion, un sens de l'au-delà. du sacré; les peurs; les rires; des bourrasques de mélancolie; ce monde qui n'en finit pas de leur faire signe). Martine Laval.



Le Monde diplomatique :
On plonge dans cet épais volume avec émerveillement, tant ces lettres sont vivantes, chaleureuses – passionnées, même – riches en récits, en observations profondes et colorées. Mona Chollet.



Le Figaro :
Il y a dans ces merveilleux échanges épistolaires une fureur poétique et une élégance qui sont la marque de Nicolas Bouvier. Thierry Clermont.



Le Canard enchaîné :
Cette correspondance d’amitié pleine d’« une expérience du monde » et de « toute une sagesse de l’imprudence » est un étonnant voyage. André Rollin.



Libération :
La correspondance entre ces deux grands éclaireurs du voyage n'est pas seulement indispensable à leur compréhension ni, en soi, une aventure de lecture : elle forme l'ombre et le substrat des futurs textes de Bouvier et permet de mieux saisir comment il écrit. Philippe Lançon.



Le Temps :
Comme dans toute relation forte et vivante, ils ont tissé un univers commun qui comprend notamment le plaisir du portrait. Leurs lettres offrent une galerie d’hommes, de femmes, de marins, de diplomates, d’amis, de serveuses, de Ceylanais, d’Anglais, de Japonais, saisissante d’empathie et de drôlerie. Lisbeth Koutchoumoff.



Le Courrier :
Dans la Correspondance des routes croisées se trouve la genèse des plus importants écrits de Nicolas Bouvir. Dans ses lettres de 1954 et 1955, lorsqu’il descend vers l’île de Ceylan par exemple, Bouvier raconte la frustration qu’il éprouve entre son travail journalistique, écriture de commande, et l’accumulation de notes, prémisses de l’œuvre en devenir. Il n’a qu’une seule idée en tête : se poer pour écrire, « pour aller plus loin ». Marc Menichini.


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