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« Jacques Lacarrière, passeur pour notre temps » de Florence M.-Forsythe

Publié le : 16 septembre 2015 à 18h35

« Jacques Lacarrière, passeur pour notre temps » de Florence M.-Forsythe

Titre : Jacques Lacarrière, passeur pour notre temps
Auteur :
Florence M.-Forsythe
Éditeur :
Le Passeur Éditeur
Parution : septembre 2015
Format : 14 cm × 20,5 cm – 256 pages
ISBN version papier :  978-2-36890-368-1
Prix : 18.90 euros
ISBN version ebook : 978-2-36890-369-8
Prix : 8,99 euros

 

« On insiste peu sur la dimension spirituelle de Jacques Lacarrière ; aussi, j’apprécie particulièrement que ce beau portrait, qui paraît dix ans après qu’il nous a quittés, en souligne l’importance : elle est capitale et sous-tend toute son oeuvre, en ce qu’elle implique une idée très forte de la littérature, de ses pouvoirs et de ce qu’elle révèle de nous-mêmes. »       

Michel Le Bris

Écrivain, voyageur, poète, traducteur et arpenteur de chemins de connaissance, Jacques Lacarrière (1925-2005) occupe une place singulière dans la littérature du XXe siècle. Esprit libre, n’appartenant à aucun courant de pensée mais les appréhendant tous avec une curiosité insatiable, il s’est lancé dans une quête, en solitaire et sans préjugés, s’interrogeant sur la place de l’homme dans l’Univers et dans son rapport à Dieu et aux dieux.

En nous faisant découvrir ses questionnements, son parcours personnel et engagé, Florence M.-Forsythe fait revivre le grand voyageur amoureux de la Grèce, le chercheur de vérité parcourant les ruelles d’Alexandrie et les déserts, reliant les civilisations du passé à celles du présent au travers de figures mythiques telles que Marie d’Égypte, Icare ou OEdipe.

Dans ce portrait où la vie et l’oeuvre se confondent, Florence M.-Forsythe, qui a bien connu l’écrivain, nous fait découvrir, à partir d’entretiens inédits, un être secret, attentif et généreux qui cherche à concilier l’homme, la nature et l’Univers par une approche éminemment spirituelle, joyeuse et vivante.

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« Le Bout du Monde, France » d'Olivier Lemire

Publié le : 16 septembre 2015 à 18h33

« Le Bout du Monde, France » d'Olivier Lemire

Titre : Le Bout du Monde, France
Auteur :
Olivier Lemire
Éditeur :
Le Passeur Éditeur
Parution : juin 2015
Format : 23 cm × 25 cm – 152 pages
ISBN version papier :  978-2-36890-329-2
Prix : 22.90 euros

Depuis cinq ans, Olivier Lemire arpente la France guidé par les toponymes, qui sont à eux seuls tout un voyage : la Vie (Creuse), la Mort (Doubs), le Bonheur (Gard), le Bout du Monde (un peu partout)...

Il est ainsi devenu le témoin d’une révolution : le bouleversement radical des territoires ruraux. Au fil de ses itinéraires, à pied ou à vélo, il photographie les lieux-dits aux noms chargés de sens — L’Europe, L’Usine, Le Travail, La Terre, L’Espoir —, révélateurs de la nouvelle donne des campagnes françaises, ainsi que ceux qui vivent là — des paysans le plus souvent.

Photos et textes se répondent et racontent la campagne néo-rurale contemporaine : centres-villes vidés de leur population et devenus territoires du kitsch, lotissements uniformes du nord au sud de l’Hexagone, manie des ronds-points, étrangeté des supermarchés posés en plein champ. Ces équipements, certes maladroits, signent l’émergence d’une vie nouvelle. Au fil des expériences et des rencontres, la réalité rurale d’aujourd’hui se dessine : plus qu’un aménagement du territoire, c’est un véritable déménagement du territoire auquel on assiste, dans le silence général.

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« Le réveil des Sept Dormants » de Manoël Pénicaud

Publié le : 25 janvier 2015 à 22h19

« Le réveil des Sept Dormants » de Manoël Pénicaud

Titre : Le réveil des Sept Dormants
Auteur :
Manoël Pénicaud
Éditeur :
Editions du Cerf
Parution : janvier 2015
Nombre de pages : 592 p.
Prix : 39 euros

Le mot de l’éditeur

Le pèlerinage des Sept Dormants est certainement l’une des plus anciennes œuvres de dialogue islamo-chrétien en France. Dès 1954, l’islamologue et orientaliste Louis Massignon « greffait », pour « une paix sereine en Algérie », cette rencontre sur une fête patronale bretonne (pardon) dédié aux Sept Dormants d'Éphèse, aussi connus en islam sous le nom de Ahl al-Kahf (Gens de la Caverne).
Basée sur des archives inédites, cette enquête nous plonge dans la fabrication du pèlerinage « en train de se faire » et dans les coulisses d’une rencontre qui devient l’« hétérotopie » de Massignon : son utopie réalisée et localisée dans l’espace. Fait remarquable, le professeur au Collège de France apparaît ici comme un « entrepreneur de l’interreligieux ».
Puis l’ethnographie contemporaine révèle une nouvelle facette du phénomène des lieux saints partagés par des fidèles de religions différentes. Bien que pensé pour le dialogue, ce pèlerinage n’est pas exempt d’ambiguïtés ni de tensions, notamment envers l’islam qui, malgré l’ouverture et l’altruisme affichés, demeure « une religion invitée dans un pèlerinage inventé ». C’est aussi un espace hétérogène où l’on croise : Bretons, militants du dialogue, « massignoniens », agnostiques, touristes, néo-Celtes et autres new agers. Après avoir été « déverrouillé » par Massignon, le sanctuaire est devenu l’épicentre d’un pèlerinage inclusif.
Soixante ans après la fondation de ce pèlerinage inattendu, cet ouvrage donne un éclairage saisissant sur les relations islamo-chrétiennes en France et sur la problématique générale du « vivre ensemble » aux XXe et XXIe siècles.

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« Ce bel et vivace aujourd’hui » de Jacques Lacarrière

Publié le : 25 janvier 2015 à 21h50

« Ce bel et vivace aujourd’hui » de Jacques Lacarrière

Titre : Ce bel et vivace aujourd’hui
Auteur :
Jacques Lacarrière
Éditeur :
Le Passeur Editeur
Parution : janvier 2015
Format : 14 cm × 20,5 cm – 320 pages
ISBN version papier :  978-2-36890-190-8
Prix : 21 euros
ISBN version ebook : 978-2-36890-192-2
Prix : 9,99 euros

Qu’aurait pensé La Bruyère du téléphone portable ? Comment Rimbaud, Nerval ou Baudelaire auraient décrit les raffineries qui jalonnent nos autoroutes ? Familier de la Grèce et de l’Orient, Jacques Lacarrière a poursuivi son itinérance dans notre Occident contemporain, en portant un regard singulier sur les innovations qui ont envahi notre quotidien.
Avec finesse et humour, il révèle la beauté cachée des lieux ou des objets a priori les moins poétiques – supermarchés, aéroports, smartphones, etc. –, pour peu que l’on change son regard. Ainsi en est-il de ces grues gigantesques emmanchées d’un long cou, qui n’ont rien à envier aux animaux des fables de notre enfance.
Douze textes inédits, formant la seconde partie, et une préface de l’ethnologue Pascal Dibie, prolongent cet inventaire poétique. « L’infini est en nous », conclut Jacques Lacarrière : avec l’aide des mythes et symboles qui peuplent notre imaginaire, nous pouvons aborder allègrement les apparentes incongruités de la modernité.

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« Berezina. En side-car avec Napoléon » de Sylvain Tesson

Publié le : 25 janvier 2015 à 21h31

« Berezina. En side-car avec Napoléon » de Sylvain Tesson

Titre : Berezina. En side-car avec Napoléon
Auteur : Sylvain Tesson
Éditeur : Éditions Guérin
Parution : janvier 2015
Nombre de pages : 204 pages
Prix indicatif : 17 euros


Le mot de l’auteur

« En octobre 1812, littéralement piégé dans Moscou en flammes, Napoléon replie la Grande Armée vers la France. Commence la retraite de Russie, l’une des plus tragiques épopées de l’histoire humaine. La retraite est une course à la mort, une marche des fous, une échappée d’enfer.
Deux cents ans plus tard, je décide de répéter l’itinéraire de l’armée agonisante, de ces cavaliers désarçonnés, de ces fantassins squelettiques, de ces hommes à plumets qui avaient préjugé de l’invincibilité de l’Aigle. Le géographe Cédric Gras, le photographe Thomas Goisque et deux amis russes, Vassili et Vitaly, sont de la partie.
Pour l’aventure, nous enfourchons des side-cars soviétiques de marque Oural. Au long de quatre mille kilomètres, en plein hiver, nous allons dérouler le fil de la mémoire entre Moscou et Paris où l’Empereur arrivera le 15 décembre 1812, laissant derrière lui son armée en lambeaux.
Le jour, les mains luisantes de cambouis, nous lisons les Mémoires du général de Caulaincourt. Le soir, nous nous assommons de vodka pour éloigner les fantômes. Napoléon était-il un antéchrist qui précipita l’Europe dans l’abîme ou bien un visionnaire génial dont le seul tort fut de croire qu’il suffisait de vouloir pour triompher et que les contingences se pliaient toujours aux rêves ?
Mais très vite, nous devons abandonner ces questions métaphysiques car un cylindre vient de rendre l’âme, la nuit tombe sur la Biélorussie et trois foutus camions polonais sont déjà en travers de la route. »

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"Voyager au Moyen Age", catalogue de l’exposition « Voyager au Moyen Âge », musée de Cluny (22 octobre 2014 - 20 février 2015)

Publié le : 6 décembre 2014 à 23h56

Voyager au Moyen Age

Titre : Voyager au Moyen Age
Auteur :
Elisabeth Delahaye, Michel Huynh, Éric Rieth, Rafael Cornudella, Joan Domenge, Herbert Kessler, Johns Hopkins, Marc Sureda, Benedetta Chiesi
Éditeur :
RMN
Parution : octobre 2014
Nombre de pages : 160 p.
Prix : 19 euros

Le mot de l’éditeur

L’exposition, qui sera ensuite présentée au Bargello à Florence et à Vic en Catalogne, s’attache à cerner les motivations, prétendues ou réelles, qui, de la fin de l’Antiquité à l’aube de la Renaissance, ont poussé les hommes à quitter leur maison, leur terre, leur pays.
Au Moyen Âge, le pèlerinage et la croisade ont pris toute leur ampleur, et touché en profondeur la société. Certains voyages visaient le salut de l’âme, la conquête d’une terre, d’autres le prestige social ou l’apprentissage d’un savoir. Leur rayon d’action s’étendait de quelques lieues à d’autres continents.
Les voyages des artistes, innombrables, ont une résonance particulière. Ainsi, un peintre anonyme, visitant Grünewald lorsqu’il concevait le retable d’Issenheim, a copié l’un des panneaux en cours d’achèvement, témoignage irremplaçable sur la naissance de l’œuvre.
Même s’il ne reste qu’un très petit nombre de véhicules datant de cette période, beaucoup d’objets liés aux déplacements ont subsisté, tels ceux destinés à l’orientation ou au confort du voyageur.
L’art du Moyen Âge, comme en témoignent les quelque 150 œuvres présentées, de la petite enseigne de pèlerin au bateau viking, est tissé de voyages et d’échanges.

  

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"Assise. Une rencontre inattendue" de François Cheng

Publié le : 6 décembre 2014 à 23h49

Assise. Une rencontre inattendue

Titre : Assise. Une rencontre inattendue
Auteur :
François Cheng
Éditeur :
Albin Michel
Parution : octobre 2014
Nombre de pages : 64 p.
Prix : 9,50 euros

Le mot de l’auteur, François Cheng (extrait du livre)

« Comme tous ceux qui, depuis la plaine de l’Ombrie, voient Assise pour la première fois, je fus saisi, en sortant de la gare, par son apparition dans la clarté d’été, par la vision de cette blanche cité perchée à flanc de colline, suspendue entre terre et ciel, étendant largement ses bras dans un geste d’accueil. Figé sur place, j’eus le brusque pressentiment que mon voyage ne serait pas que touristique, qu’il constituerait un moment décisif de ma vie. Je me surpris à m exclamer en moi-même : Ah, c’est là le lieu, mon lieu ! C’est là que mon exil va prendre fin ! »

 

Le mot d’un lecteur, Pierre Tanguy

Saint François « interpelle » les poètes. On se souvient de la lecture qu’a faite Christian Bobin du Poverello d’Assise dans son livre à succès Le Très-Bas (Gallimard, 1992). C’est aujourd’hui François Cheng qui aborde le saint italien, non pas en partant de ses « œuvres », mais en le situant dans sa ville d’Assise. Et, par le fait même, proposant au lecteur une véritable « géopoétique » de la sainteté.
L’académicien français d’origine chinoise est allé à Assise en 1961, par des temps de vaches maigres, peu de temps après son arrivée en France. Il en reviendra ébloui. « Fulgurante rencontre », écrit-il. Faisant d’emblée le lien avec la tradition chinoise, il ajoute : « La vue de ce haut lieu réveilla en moi la réminiscence de la tradition du feng shui, la géomancie chinoise : un site exceptionnel est censé avoir le pouvoir de propulser l’homme vers le règne supérieur de l’esprit. »
Assise, selon François Cheng, fait partie de ces sites exceptionnels. « Cette ville […] a atteint un degré d’équilibre miraculeusement juste. Attiré sans doute par cet équilibre, le souffle vital qui circule entre terre et ciel y séjourne volontiers, y épandant ses clartés favorables. »
Le lieu primordial – pour celui qui deviendra saint François – est l’église Saint-Damien où, devant le crucifix, « il entendit la voix du Christ lui enjoindre de relever l’Eglise ». Afin de se vouer à la prière, François choisit une grotte (le Carceri) près du sommet du mont Subasio. Pour se dévouer corps et âme aux déshérités, il fit de la Portioncule son « camp de base », au pied de la colline d’Assise. De ces deux sites, François fait sa lecture franco-chinoise.
Carceri ? « Au sein de cet univers de grottes, je le vois, à la manière de tant d’ermites taoïstes, dormir au creux des rochers avec, en guise d’oreiller, un gros caillou à la surface lisse. »
Portioncule ? « C’est ici qu’il est allé à la rencontre des blessés de la vie […]. Les souffrances de chacun et de tous ne peuvent être surmontées que dans l’abandon confiant à la marche de la Voie qui seule ne trahit pas. »
Cette double expérience fait de François d’Assise le « Grand Vivant ». Comme l’écrit le poète, « pour le Grand Vivant, tout est rencontre, tout est interaction, tout est occasion d’une possible transformation ».
Et c’est parce qu’il admirait tant ce Grand Vivant que François Cheng décida, en 1971, de prendre le prénom de François.

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"Mon tour du monde" de Charlie Chaplin

Publié le : 6 décembre 2014 à 23h42

Mon tour du monde

Titre : Mon tour du monde
Auteur :
Charlie Chaplin
Éditeur :
Editions du Sonneur
Parution : septembre 2014
Nombre de pages : 212 p.
Prix : 16 euros

Le mot de l’éditeur

Février 1931 : Charlie Chaplin (1889-1977) rejoint son Angleterre natale pour y présenter son dernier film, Les Lumières de la ville. Abattu par des problèmes personnels, déstabilisé par l’avènement du cinéma parlant, il ressent le besoin de s’éloigner de son travail, de ses affaires et des Etats-Unis, son pays d’adoption.
Une fois à Londres, il décide d’entreprendre un tour du monde qui le mènera, au gré de ses rencontres, en Allemagne, en Autriche, en Italie, en France, en Algérie, en Espagne, en Suisse, au Sri Lanka, à Singapour, en Indonésie, au Japon.
Au faîte de sa gloire, il est accueilli à chacune de ses étapes comme une véritable star et est reçu par les personnalités – politiques, artistiques et scientifiques – de l’époque : Winston Churchill, Marlène Dietrich, Albert Einstein, H. G. Wells, Aristide Briand, Gandhi, Albert Ier de Belgique...
S’il est grisé par sa notoriété, Charlie Chaplin reste des plus attentifs à la crise qui secoue alors le monde. Il observe, écoute, analyse, s’engage. Ce voyage de près d’un an et demi confirmera le cinéaste dans ses préoccupations : à son retour aux Etats-Unis, il réalisera Les Temps modernes en 1936 et Le Dictateur en 1940, illustrations éminemment économique et politique des constats que Chaplin aura faits lors de son tour du monde.

  

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"Le Tour du monde dans son jardin" de Michel Damblant (texte) et Jean-Yves Guillaume (photos)

Publié le : 6 décembre 2014 à 23h38

Le Tour du monde dans son jardin

Titre : Le Tour du monde dans son jardin
Auteurs :
Michel Damblant (texte) et Jean-Yves Guillaume (photos)
Éditeur :
Géorama
Parution : juin 2014
Nombre de pages : 288 p.
Prix : 39 euros

Le mot de l’éditeur

« Le jardin est la plus petite parcelle du monde mais aussi la totalité du monde », écrivait Michel Foucault. Et il avait bien raison de le préciser, puisque 90 % des plantes de notre jardin proviennent de l’hémisphère Sud ! Découvertes et rapportées au fil des siècles par les botanistes et les explorateurs, nos plantes, aujourd’hui si familières, ont été les héroïnes d’aventures et d’histoires extraordinaires aussi instructives que rocambolesques.
Si aucune des plantes de nos balcons ou de nos jardins n’est endémique, les secrets de leurs origines, dissimulés sous les pétales et les feuillages, ont été rassemblées dans cet ouvrage dont chaque page est une invitation au voyage. L’hortensia vient-il de Bretagne ? Et le mimosa de la Côte-d Azur ? D’où vient la marguerite ? Et la rose, d’où tient-elle son nom ? Pourquoi une plante originaire du bassin méditerranéen a-t-elle été nommée scille du Pérou ? D’où vient la couleur rouge des feuilles de certains arbres en automne ? À qui est dédiée l’anémone ?...
Illustré par plus de 600 photographies, planches originales, cartes et dessins, ce livre, comme par enchantement, vous ouvrira de nouveaux horizons et rendra certainement votre jardin bien plus vaste et formidablement attrayant !

  

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