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Carte postale de Wallonie (février 2010), par Jean-Luc Charlot

Publié le : 15 janvier 2012 à 22h29

Partir à Liège (Belgique ou plutôt Wallonie). S’apercevoir que l’on ne sait rien ou presque de cette ville : une évocation cycliste (la « fameuse » classique de début de saison Liège-Bastogne-Liège), une autre à caractère gastronomique (café ou chocolat liégeois) et une dernière à caractère botanique (le chêne-liège) pour laquelle un doute nous submerge aussitôt… Se glisser dans une gare du Nord quelque peu endimanché (sur le quai, des grands-mères accompagnant leur petite fille, des amoureuses s’accrochant aux flancs et aux baisers de leurs amants…), dans l’internationalisme uniformisé d’un Thalys. Et à Bruxelles, devoir renoncer au confort de la grande vitesse pour cause de vitre brisée. Emprunter un omnibus et retrouver l’humanité métissée des voyageurs du cru : jeunes lycéens partant retrouver l’ennui d’un bahut, couples revenant d’une visite familiale, les bras encombrés de paquets, bavardages joyeux et belles trognes d’humains qu’on aimerait savoir dessiner… Se retrouver ébahi qu’au passage d’une certaine ville, les messages d’informations (sonores et visuels) jusque-là distillés en deux langues, ne le sont plus qu’en flamand, s’étonner de cette forme insidieuse de la pandémie de « l’identité nationale » (aucun vaccin disponible à ce jour). Dans notre wagon, engager la conversation en français avec un jeune couple, preuve que des traces silencieuses demeurent toujours dans le tout de ce qu’explicitement l’identité nationale voudrait exclure. Puis au passage d’une autre ville, entendre réapparaître le bilinguisme, comme une frontière qui s’estompe…

Gare de Liège sous la neige : ce monument disproportionné de fer et de verre, geste architectural se voulant de modernité, posé comme un pachyderme dans un magasin de porcelaine. Retrouver le jeune chercheur du Lentic qui nous accueille pour un séminaire de travail devant se tenir le lendemain. Petit tour de la « Cité ardente » dont on comprend aussitôt la grâce que respirent les villes construites à partir d’un fleuve (La Meuse) qui les traverse de part en part. Terminer la soirée (la nuit) dans un restaurant (Le labo 4), qui s’est installé dans un ancien laboratoire de biochimie dressé au milieu d’un parc.

2 Commentaires

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Ecrit le 20/11/2012 à 07h35

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Maintenant, la Belgique ! Sympa.

Marie

Ecrit le 21/03/2012 à 14h38

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