Carte postale de Miami (USA, janvier 2009), par Aurélie Mandon
Publié le : 3 février 2012 à 13h24
Être matinal à South Beach est un luxe. Orienté vers l’est, on ne voit pas de coucher de soleil mais son lever. Peu de trafic sur la route, peu d’activité dans les rues. Le Starbuck Café est ouvert, lui, depuis 6.30 am. J’arrête la Dodge devant la vitrine. On a ses habitudes. Je place la cup en carton dans le compartiment prévu à cet effet et redémarre. Direction les grands hôtels. Un remblai permet de se promener entre la plage et les piscines chics. Le sport à la mode ? La marche active, l’I-phone sur les oreilles.
Un tracteur racle le sable et nettoie la plage. Les sauveteurs ouvrent leurs petits abris de bois. Les mouettes sont à l’affût de la moindre miette de cookie. Les loueurs d’emplacement ouvrent eux aussi rapidement leur guitoune. Tout de blanc vêtus, des baskets au polo, ils installent des transats et des cabines privées, toutes orientées vers le soleil. Sodas, magazines, snacks, le service hôtel à la plage. Vers 13 h, les matelas seront assaillis par les clubbeurs venus récupérer de la soirée et se frotter au hasard des rencontres à des opportunités pour la prochaine nuit.
Le vent de terre dessine de gros rouleaux dans l’eau. La couleur est toujours magique, très « bleu des mers du sud ». La journée sera encore belle.