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Autour de l'ermitage en Sibérie de Sylvain Tesson

Publié le : 5 octobre 2011 à 15h13

Sylvain Tesson dans son ermitage du Cap des Cèdres du Nord © Photographie Sylvain Tesson

Février - juillet 2010 : Sylvain Tesson réalise un rêve vieux de sept ans : se retirer dans une cabane de bois sur les rives du lac Baïkal. Il part avec des vivres, des objets choisis pour leur utilité et leur beauté, quelques icônes, des cigares, de la vodka, et une malle de livres. Son objectif : expérimenter les produits de luxe de demain que sont le silence, le froid, l'immensité et la solitude. Là-bas, il lit et écrit le matin ; coupe du bois et pêche l'après midi ; lorsque le temps le permet, il arpente son domaine pour quelques heures ou pour quelques jours. Le soir venu, il salue la journée passée en portant des toasts à la vodka et en fumant un cigare. 

De ce voyage immobile, il nous a rapporté un récit sublime, Dans les forêts de Sibérie, édité chez Gallimard, actuellement en lice pour les prix Renaudot, Médicis, Fémina et Prix Roman France Télévisions, ainsi qu'un documentaire, Six mois de cabane au Baïkal, réalisé avec Florence Tran.

Pendant ce séjour de six mois, son ami photographe Thomas Goisque est passé le visiter deux fois. Leur collaboration a donné naissance à un magnifique reportage publié dans le Figaro Magazine en 2010.

Enfin, parallèlement au projet d'ermitage de Sylvain Tesson, les peintres Olivier Desvaux et Bertrand de Miollis ont eux aussi pérégriné, sac au dos et chevalet sous le bras, sur les rives du Baïkal. À la fin du mois de juin, ils sont hébergés pendant quelques jours dans l'ermitage du cap des Cèdres du Nord. Ils traduisent avec leurs pinceaux la vie journalière de l'écrivain-voyageur.



Sommaire :

- Un texte de Sylvain Tesson, une interview réalisée par le Figaro en septembre 2010 et la série de chroniques de France Info consacrée à l'ermitage de Sylvain Tesson.
La consolations des forêts, le reportage photographique de Thomas Goisque.
Dans les forêts de Sibérie, essai de Sylvain Tesson édité chez Gallimard, suivi d'une sélection d'interviews radiophoniques présentant l'ouvrage et d'une critique réalisée par Lionel Bedin.
Six mois de cabane en Baïkal, le documentaire réalisé par Sylvain Tesson et Florence Tran.
Sur les rives du Baïkal, exposition de peintures à l'huile réalisées par Olivier Desvaux et Bertrand de Miollis.



Interview de Sylvain Tesson réalisée à son retour de Sibérie en septembre 2010.

 

Cette vidéo a été publiée sur le site du Figaro le 25 septembre 2010. Elle est accompagnée d'un texte de Sylvain Tesson intitulé "J'ai vécu six mois en ermite au bord du lac Baïkal". L'écrivain-voyageur nous livre ici ses premières impressions.

Lire le reportage publié le 25 septembre 2010 sur le Figaro.fr


En août 2011, Régis Picart reçoit à plusieurs reprises Sylvain Tesson dans sa chronique sur France Info. L'écrivain-voyageur nous raconte son ermitage dans une cabane au milieu de la forêt en Sibérie.

Retrouvez et écoutez Sylvain Tesson dans les chroniques de Régis Picart sur France Info.

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Découvrez « La consolation des forêts », le reportage photographique de Thomas Goisque.

Thomas Goisque, photographe indépendant, est un ami de longue date de Sylvain Tesson. Il le rejoint régulièrement lors de ses grandes expéditions. Ensemble, ils réalisent des reportages pour la presse (Figaro Magazine), ou collaborent à la réalisation de beaux ouvrages alliant textes et photos (Éditions Transboréal, Gallimard). Chemins d'étoiles vous invite à découvrir les images du reportage « La consolation des forêts » prises en mai et en juillet 2010... ainsi que tous les autres reportages de Thomas Goisque d'ailleurs. www.thomasgoisque-photo.com

Voir le reportage photographique de Thomas Goisque

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Dans les forêts de Sibérie, essai publié aux éditions Gallimard

"Dans les forêts de Sibérie", de Sylvain tesson  

Titre : Dans les forêts de Sibérie
Auteur : Sylvain Tesson
Éditeur : Gallimard

Parution : septembre 2011
Format : Collection Blanche / 288 pages
ISBN : 9782070129256
Prix indicatif : 17.90 € 

En lice pour les prix Renaudot (essai), Médicis (essai), Fémina (essai) et Prix du Roman France Télévisions.

4e de couverture

   Assez tôt, j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m'installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie.
   J'ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal.
   Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché d'être heureux.
   Je crois y être parvenu.
   Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à la vie.
   Et si la liberté consistait à posséder le temps ?
   Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures ?
   Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.


Écoutez les premières pages de Dans les forêts de Sibérie lues par Sylvain Tesson.

Le 25 août 2011, Sylvain Tesson est reçu par France Culture dans le cadre de son émission « Les Bonnes feuilles ». Il nous lit les premières pages de son récit de voyage, et répond aux questions d'Isabelle Yhuel. http://www.franceculture.com/emission-les-bonnes-feuilles-sylvain-tesson-dans-les-forets-de-siberie-gallimard-2011-08-25.html 


« L'humeur vagabonde » : lecture de quelques pages et interview de l'auteur.

Le 19 septembre 2011, Kathleen Evin a reçu Sylvain Tesson dans son émission de France Inter « L'humeur vagabonde » pour partager son expérience d'ermitage. Très beaux échanges. Belle sélection d'extraits du livre Dans les forêts de Sibérie. http://www.lespodcasts.fr/emission/l-humeur-vagabonde/sylvain-tesson-2816.html

 

Lionel Bedin, auteur, éditeur, passionné de littérature de voyage, vous commente Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson.

Lionel Bedin fait partager les livres qui lui ont plu sur un blog dédié à la littérature de voyage. Avec son accord, nous publions les critiques des ouvrages des membres du réseau Chemins d'étoiles. Nous l'en remercions et vous invitons à aller consulter son blog.


J'ai lu Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson (publié le dimanche 4 septembre par Lionel Bedin)

Quand on a lu les récits de voyages de Sylvain Tesson on s’attend à lire le récit d’une nouvelle grande traversée, à pied ou à cheval, à moto peut-être. Au vu du titre ce sera donc dans les forêts de Sibérie, cette fois. Erreur : Dans les forêts de Sibérie n’est pas un récit de voyage, mais le journal d’un séjour de février à juillet 2010 dans une cabane au bord du Baïkal. Tesson serait resté sur place ? Lui qui ne tient pas en place ? Allons voir.

« Je m’étais promis avant mes quarante ans de vivre en ermite au fond des bois ». Cette très belle première phrase – qui deviendra peut-être un classique comme celle-ci à laquelle elle me fait penser : « J’avais une ferme en Afrique… » qui sait ? – permet de comprendre le point de départ. Après avoir bourlingué sur tous les terrains du monde, y compris en Sibérie, Sylvain Tesson débarque – est débarqué – un beau matin de février 2010, au bord du Baïkal, avec des livres, des cigares et de la vodka, des provisions, et un peu de matériel de haute technologie, qui tombera vite en panne… Le futur ermite « au seuil d’un rêve vieux de sept ans » gagne ses premières victoires, qui consistent à vaincre cette « envie de faire demi-tour lorsqu’on est au bord de saisir ce que l’on désire », et à ne pas considérer que « la glace a des airs de linceuls. » Sûr que « la présence des autres affadit le monde » et que « la solitude est cette conquête qui vous rend jouissance des choses ». Tesson regarde le camion s’éloigner en pensant : « Je vais enfin savoir si j’ai une vie intérieure. »

Une « vie sobre et belle »

Première constatation : la vie d’ermite ressemble à celle du grimpeur. « Je découvre le vertige de l’ermite, la peur du vide temporel. Le même serrement de cœur que sur la falaise – non pour ce qu’il y a dessous mais pour ce qu’il y a dedans. » Et première question : qu’est-ce que « être libre de tout dans un monde où il n’y a rien à faire » ?
Les réponses arrivent vite. « Prodigieux comme on se déshabitue vite du barnum de la vie urbaine. »
Les tâches sont quotidiennes, répétitives, utiles. La journée est ponctuée de « mesures dont le battement constitue un solfège. » Ces travaux sont les « immenses événements de la vie dans les bois ». Et si les rafales de vent ralentissent le travail, elles ne l’interrompent pas. Quand « il y a plus de vérité dans les coups de ma hache et le ricanement des geais » la psychologie peut aller se rhabiller. Et quand on maîtrise son sujet, que peut-il arriver ? « L’ennemi c’est la nouveauté. » Alors…

« L’homme libre possède le temps » L’homme libre a le temps de réfléchir, de contempler, de voir des choses qu’il n’avait jamais vues. « Ce matin l’aube s’empêtre dans les tulles. » Le soir c’est le retour de la pêche, avec deux ou trois ombles. Le feu crépite. Même si certains jours « la grêle brouille le bronze des taïgas », il faut admettre que « le paradis aurait dû se situer ici : une splendeur infaillible, pas de serpents, impossible de vivre nu et trop de choses à faire pour avoir le temps d’inventer un dieu. »
Si « la solitude (c’est) ce que les autres perdent à n’être pas auprès de celui qui l’éprouve » il reste que « le chagrin de ne pas partager avec un être aimé la beauté des moments vécus » est une « morsure douloureuse ». Ce serait bien plus beau si je pouvais le dire à quelqu’un, disait un alpiniste seul au sommet d’une montagne, dans un dessin de Samivel. L’écriture étant également un moyen de tout raconter au retour, Tesson écrit un « journal intime pour lutter contre l’oubli, offrir un supplétif à la mémoire. » Un journal intime de l’immensité… Cigares, vodka. La pluie. Mais un toit. « La pluie a été inventée pour que l’homme se sente heureux sous un toit. » Alors un jour, au milieu du séjour : « Rien ne manque de ma vie d’avant. »

Rendre hommage à nos rêves d’enfant

Tesson connait bien la Sibérie et le Baïkal. Il ne découvre donc pas totalement les lieux qui l’entourent. La découverte est dans le temps. Il a le temps de s’aventurer loin de sa cabane, à pied, ou en kayak. Et il découvre cette région durant deux saisons, donc dans des conditions très différentes. Il a toujours autant de facilité à décrire d’incroyables randonnées et à nous faire vibrer au récit de ses incursions dans « le royaume d’en haut ». Les bivouacs à -25°, les orages terribles, les conditions surhumaines – pour nous – sont le lot commun de cet homme qui pense que l’on peut, que l’on doit se réveiller de temps en temps avec le ciel comme plafond et les étoiles ou le soleil comme lumière. Ce ne sont pas quelques tempêtes, quelques lynx, des milliards de moustiques ou quelques ours bruns qui doivent empêcher le rêve. Les chiens couchés. Le kayak remonté. Les poissons qui grillent. La musique de la houle. « La vie ne devrait être que cela : l’hommage rendu par l’adulte à ses rêves d’enfant. »
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, des rencontres il y en a, même dans les confins de la Sibérie. Un jour Tesson s’ennuie, équipe un traineau et part pour rendre une visite à son plus proche voisin, à 60 kilomètres, soit trois jours de marche sur le lac gelé. Parfois ce sont les visites – bruyantes et alcoolisées, russes, quoi – qui viennent interrompre sa solitude. Des trappeurs, mais aussi des escouades de 4X4 de ces nouveaux russes riches qui eux aussi adoptent le lac comme terrain de leurs jeux.
Il y a aussi les rencontres avec les animaux. Des oiseaux, deux chiens.
Enfin, si les températures de l’hiver descendaient vers les -30°, au moins le sol gelé facilitait les déplacements. Au printemps, c’est « un spectacle qui devait consterner les généraux prussiens » : c’est le dégel, la débâcle. Plus rien ne tient, ni le sol, ni la glace. Eclairs, vent, orages, déluges, tout se défait en quelques heures.

Le Credo des cabanes

Ne plus avoir une opinion sur tout, ne plus être obligé de répondre au téléphone, ni de s’indigner… mais mener une « existence resserrée autour de gestes simples », une existence dans laquelle l’homme n’accapare pas l’attention de l’homme, dans laquelle chaque acte ne se déroule pas au détriment de mille autres, passer une journée, une vie « à ne pas nuire » à aucun être vivant de cette planète, voilà quelques réflexions, quelques réponses de Sylvain Tesson à l’issue de ce séjour. Ne plus être un « chasseur-cueilleur d’un monde dénaturé » avec un caddie pour emblème, mais vivre avec économie, « vivre replié dans un espace que le regard embrasse, qu’une journée de marche permet de circonscrire et que l’esprit se représente. »
Tesson a semble-t-il au moins provisoirement fait le tour des voyages aux longs cours. « J’étais enchaîné à l’obsession du mouvement, drogué d’espace. Je courais après le temps. Je croyais qu’il se cachait au fond des horizons. » Ce séjour lui aura permis de comprendre qu’ « il suffisait de demander à l’immobilité ce que le voyage ne m’apportait plus : la paix. » Il dit n’être ni vagabond, ni rebelle, ni hacker, ni anarchiste, mais simplement ermite, celui « qui se tient à l’écart, dans un refus poli », de la rumeur et de la fureur du monde ; celui qui vit, qui peuple « la seule partie qui vaille : l’instant » et prône quelques principes, comme le principe de non-délégation – pas de voiture incite à marcher, pas de supermarché incite à pêcher, pas de chaudière incite à fendre du bois, pas de télé incite à lire – et principe de proximité.

« Usage de la fenêtre : inviter la beauté à entrer et laisser l’inspiration sortir. »

Au terme de la lecture nous avons le récit d’une expérience. Une expérience personnelle très bien traduite avec la langue que cet auteur sait bien utiliser. La langue est belle, les mots souvent simples et clairs – pas de « novlangue », ce qu’il déteste – avec parfois une pointe d’humour à la Cioran. (« Pourquoi cette foutue porte ne s’ouvre-t-elle jamais sur une championne de ski danoise venue fêter ses vingt-trois ans sur les bords du Baïkal ? ») Tesson est-il un adepte du « pofigisme », ce « profond mépris envers toute espérance », cet « état de passivité intérieure corrigée par une force vitale », autre façon de décrire l’âme russe ?
Chacun tirera ce qu’il voudra, ce qu’il pourra de ce livre dans lequel Tesson propose des réflexions et une vision du monde que son séjour lui permettent de définir, en comparaison ou en opposition de notre mode de vie occidental, On retiendra par exemple cette très belle phrase : « Usage de la fenêtre : inviter la beauté à entrer et laisser l’inspiration sortir » ou encore la réflexion suivante : « le froid, le silence et la solitude sont des états qui se négocieront demain plus chers que l’or. Sur cette Terre surpeuplée, surchauffée, bruyante, une cabane forestière est un eldorado. »
Il s’agit de l’un de ces livres qui permettent à chacun de nous de puiser un peu plus de force pour tenter de sortir d’une condition un peu trop conditionnée. Les conclusions de Sylvain Tesson à l’issue de son séjour au Baïkal ne sont pas toujours faciles à entendre (« j’ai été libre car sans l’autre, la liberté ne connait plus de limite ») mais elles sont à écouter.
Terminons par cette pirouette, cette répartie qui semble un peu facile, et qui pourtant décrit avec humour mais aussi avec consternation notre monde mercanto-peopolitisé, et, par opposition, un autre monde qui pourrait exister et dans lequel « Oh ! Mais c’est Madonna ! » deviendrait : « Ciel, une grue cendrée ! »

Les premières lignes : « Je m’étais promis avant mes quarante ans de vivre en ermite au fond des bois. Je me suis installé pendant six mois dans une cabane sibérienne sur les rives du lac Baïkal, à la pointe du cap des Cèdres du Nord. Un village à cent vingt kilomètres, pas de voisins, par de routes d’accès, parfois une visite. L’hiver, des températures de -30°C, l’été des ours sur les berges. Bref, le paradis. J’y ai emporté des livres, des cigares et de la vodka. Le reste – l’espace, le silence et la solitude – était déjà là. Dans ce désert, je me suis inventé une vie sobre et belle. » Gallimard 2011.

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Six mois de cabane au Baîkal, le documentaire réalisé par Sylvain Tesson et Florence Tran

Sylvain Tesson est parti seul, certes, mais avec pour objectif, comme c'est le cas pour chacune de ses expéditions, de prolonger le voyage à son retour avec des écrits ou des documentaires. Avant de partir pour le Baïkal, il a été conseillé par la réalisatrice Florence Tran. Comment et quoi filmer lorsque l'on se retrouve seul pour six mois au bout du monde ? Si ce documentaire est si bouleversant, c'est à cause des différents types de prises de vues, de l'orchestration des réflexions de l'auteur sur le terrain, de l'enchaînement de scènes actives à d'autres plus contemplatives. Et bien sûr de la beauté du lieu, des textes et des musiques choisies.

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« Sur les rives du Baïkal », exposition de peintures d'Olivier Desvaux et Bertrand de Miollis

Affiche de l'expositon "Sur les rives du Baïkal" d'Olivier Desvaux et Bertrand de Miollis  

Pendant l'été 2010, les peintres Olivier Desvaux et Bertrand de Miollis s'envolent pour le lac Baïkal. Comme autrefois les peintres ambulants russes, ils cheminent chevalet sur le dos. Chaque jour, ils restituent en couleurs une rencontre, un paysage, un lac... À la fin de leur périple, Sylvain Tesson les héberge dans son ermitage des Cèdres du Nord où il s'est installé six mois. Les peintres traduisent avec leurs pinceaux la vie journalière de l'écrivain. 

Du 12 septembre au 2 octobre 2011, Olivier Desvaux et Bertrand de Miollis ont présenté leur exposition « Sur les rives du Baïkal » à la Galerie Nabokov, un ensemble de peintures réalisées pendant leur périple au cours de l’été 2010 au bord de la Perle de Sibérie. Cette exposition a été présentée parallèlement à la sortie du nouveau livre de Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, Ed. Gallimard.

Du fait du succès rencontré, cette exposition initialement programmée du 12 au 18 septembre 2011, a été prolongée deux fois d'une semaine.

Couleurs, ambiances, lumières… Olivier Desvaux et Bertrand de Miollis ont un réel talent. À travers leurs peintures, ils arrivent à nous retransmettre l’âme si complexe du Baïkal. Chemins d'étoiles a rencontré les deux artistes-voyageurs. 

Découvrir l'interview    

 

Bertrand de Miollis est né en 1972. En 2002, il quitte une carrière dans le marketing pour lier ses deux passions: la peinture et le voyage. Témoin de son temps, il accompagne des grands reporters, en Irak ou en Afghanistan ou ailleurs. Soucieux de restituer la lumière et la couleur, sa peinture est aussi celle du vivant.
www.miollis.com

Olivier Desvaux est né à Rouen en 1982. Il sort diplômé des Arts Décoratifs de Paris en 2006. Olivier peint sur le motif de manière engagée, en voyageant avec sac à dos et chevalet. C'est pour lui la meilleure façon de comprendre la lumière, la couleur, les éléments et la vie qui se présentent à lui.
http://olivierdesvaux.blogspot.com

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Olivier Desvaux, Bertrand de Miollis et Sylvain Tesson au cap des Cèdres du NordOlivier Desvaux "Lecture avant la pêche" 30cm x 26cm 40 cm x 30 cm huile sur papier kraftOlivier Desvaux "Inspiration matinale" 33cm x 24 cm huile sur papierBertrand de Miollis « Baïkal » 123 cm x 91 cm huile sur toileBertrand de Miollis "Quelques amis" Huile sur papier 39cm x 29cm
2 commentaires

Nemrod57

Il n'est pas un livre de Sylvain TESSON qui ne m'a pas fait voyager. Une philosophie du partage dans un mon d'individualiste. Merci à toi monsieur TESSON. Que dire de plus... Buen Camino !

Ecrit le 07/07/2013 à 16h50

matoukin

le livre m'a fait m'envoler vers des valeurs de toujours, vers le vrai, le beau, même si c'est dans le difficile, le fort, le rude. Splendide et profonde expérience que celle de Sylvain Tesson!

Ecrit le 06/12/2012 à 17h02

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