Titre : Chevaux d’aventure, rencontres autour du monde
Auteur : Anne Mariage
Éditeur : Actes Sud
Parution : avril 2014
Nombre de pages : 525 p.
Prix : 29,90 euros

Le mot des journalistes du magazine Grand Reportages

Depuis près de quarante ans, cette femme de trempe emmène des cavaliers autour du monde. « Mariage » de l’équitation et du voyage, ce concept un peu fou qu’elle concrétise en 1972 s’appellera Cheval d’Aventure, premier tour-opérateur spécialisé dans l’errance équestre, à travers les plus beaux lieux sauvages de la planète.
Et ça marche ! De fil en aiguille, une communauté de passionnés s’agrège autour d’elle, les expériences incroyables s’enchaînent, le catalogue de pays cavaliers s’étoffe, un destin prend forme. Ouest américain, Mexique, Islande, Tibet, Mongolie et tant d’autres… Une vie à cheval, les yeux grands ouverts et le cœur en bandoulière.

Titre : Voyage dans le monde de Sé. Nouvelles découvertes sur les Indiens Kogis
Auteur : Eric Julien
Éditeur : Albin Michel
Parution : mai 2014
Nombre de pages : 323 p.
Prix : 20 euros

Le mot des journalistes du magazine Grand Reportages

« Les Kogis nous offrent la chance d’élargir notre regard, pour tenter de distinguer dans l’horizon d’autres formes de compréhension du monde, d’être et de vivre ensemble. » Secouru il y a trente ans par les Kogis de la Sierra Nevada de Santa Marta colombienne, puis initié à leur cosmogonie en les aidant à récupérer leurs terres, l’auteur, après le Chemin des Neuf mondes et Kogis, le message des Derniers hommes, approfondit encore notre connaissance de ces « Grands frères » en nous dévoilant de nouveaux pans de leur culture chamanique et de leur spiritualité holistique, via le Sé, ou énergie qui gouverne le ciel et la terre. Captivant.

Titre : Les Cavaliers afghans
Auteur : Louis Meunier
Éditeur : Editions Kero
Parution : mai 2014
Nombre de pages : 332 pages
Prix : 20 euros

Le mot des journalistes du magazine Grand Reportages

L’Afghanistan reste une terre de sortilèges. Fasciné par Les Cavaliers de Kessel, l’auteur plaque tout en 2002 pour vivre son initiation afghane via une mission humanitaire dans la province de Faryab encore méconnue et restée à l’écart de la guerre. Chassé par les Talibans en 2003, mais envoûté par sa découverte du bouzkachi, féroce joute cavalière, il y retourne en 2005 pour vivre un grand voyage à cheval, de Maïmana à Herat, via Band-a-amir, Bamyan et Djam.
Récit puissant et libre, cette quête d’absolu rend hommage à un pays qu’on aurait tort de résumer à la seule barbarie de ses chefs de guerre et à l’obscurantisme de ses mollahs.

Titre : Transnistrie, un pays qui n’existe pas
Auteur : Nicolas Righetti
Éditeur : Éditions Favre
Parution : septembre 2014
Nombre de pages : 136 p.
Prix : 27 euros

Le mot des journalistes du magazine Grand Reportages

Corridor séparant l’Ukraine de la Moldavie, la Transnistrie proclame son indépendance en 1991, lorsque l’URSS se désagrège et que la République de Moldavie impose l’usage du roumain à cette minorité russophone. Non reconnu par les institutions internationales mais néanmoins soutenu par la Russie, le « pays qui n’existe pas » a battu monnaie, imposé un parti unique et institué un soviet suprême.
Nicolas Righetti est parti à la découverte du territoire et de ses habitants, dont « tout exhale le parfum des défuntes années (…) et le souvenir des temps brejnéviens », comme le souligne Sylvain Tesson dans sa préface. Un témoignage rare et exceptionnel.

Titre : Le Pissenlit
Auteur : Sergio Cozzi
Éditeur : Equinoxe
Parution : mai 2013
Nombre de pages : 142 p.
Prix : 19 euros

Le mot d’une lectrice, Christine Joubert

Sergio Cozzi, un de nos écrivains voyageurs, aurait-il mal tourné ? Après une dizaine d’ouvrages liés aux voyages, il a publié, aux éditions Equinoxe, un petit livre de toute beauté sur… le pissenlit. Je l’ai questionné sur le rapport qu’il pouvait y avoir entre cette fleur et le thème du voyage. Il raconte :
« Tout d’abord, le pissenlit est une herbe sauvage, nomade et difficilement cultivable puisqu’elle aime par-dessus tout s’épanouir sur les ballastes des voies ferrées, sur les terrains vagues, aux abords des ravines, des talus, des fossés ; donc là où la nature est originelle.
Sur la couverture du Larousse, une femme qui ressemble à notre Marianne souffle sur la fleur de pissenlit qui permet au savoir de s’éparpiller sur la planète ; la maxime liée à cette image est : “Je sème à tous vents.”
Dans cet ouvrage, il y a aussi une tirade en forme de procès du pissenlit accablé par le président du tribunal. Les griefs sont : le pissenlit colonise les espaces vacants, même s’il n’y est pas invité ; il va là où le vent le pousse ; en résumé, c’est une plante rebelle apparentée aux gens du voyage.
Enfin, Sylvain Tesson cite le pissenlit dans ses Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages. Il y donne avec certitude un message rempli d’espoir : “Il y a une vie après la mort, ‘‘le pissenlit’’.
Et si tout ça, c’est pas du voyage !

Titre : Ici même
Auteur : Pierre Tanguy et Michel Remaud
Éditeur : La Part Commune
Parution : novembre 2014
Nombre de pages : 96 p.
Prix : 19 euros

Le mot de l’auteur, Pierre Tanguy

Après Haïku du chemin en Bretagne intérieure et Haïku du sentier de montagne (aux éditions La Part Commune) où il nous proposait ses propres cheminements sur des lieux familiers, Pierre Tanguy publie Ici même, un livre de poèmes courts à nouveau inspirés des haïkus japonais. Ce livre, il l’a réalisé en collaboration avec le plasticien Michel Remaud dont les peintures non figuratives accompagnent les poèmes.
Pierre Tanguy nous y entraîne sur le littoral breton, bifurque à l’intérieur des terres, avant de devenir voyageur immobile dans son jardin où il témoigne d’autres cheminements (ceux de la coccinelle, de l’abeille ou de l’araignée). Dans un balancement permanent entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, l’auteur propose ici, tout en marchant, de vrais espaces de méditation sur la nature.

Titre : Compostelle, le livre des Merveilles
Auteur : Patrick Huchet et Yvon Boëlle
Éditeur : Editions Ouest-France
Parution : novembre 2015
Format : 160 pages
Prix : 29,90 euros

Le mot d’un lecteur, Gilles Donada

Compostelle, le livre des Merveilles, qui vient d’être publié aux éditions Ouest-France par l’écrivain Patrick Huchet et le photographe Yvon Boëlle, est une encyclopédie vivante du chemin de Compostelle. Richement illustré, il rassemble des aspects souvent séparés : l’histoire, le patrimoine, la vie quotidienne du pèlerin sur la route, les témoignages.
Un livre qui comblera ceux qui rêvent de partir sur le chemin comme ceux qui y sont déjà partis, et qui y retrouveront le goût de la route.


Suite de la chronique

Titre : Chemin d’Assise. L’aventure intérieure
Auteur : Olivier Lemire
Éditeur : Bayard / Editions franciscaines
Parution : mars 2014
Nombre de pages : 200 p.
Prix : 19 euros

Le mot de l’auteur, Olivier Lemire

« Tu ne veux pas marcher vers Assise ? » 1500 kilomètres et deux mois et demi plus tard, après de belles rencontres et la traversée, de la Bourgogne à la Toscane, de plus de huit cents ans d’histoire et de spiritualité, Olivier Lemire revient transformé par une expérience qu’il n’aurait jamais imaginé faire.
Depuis plus de cinq ans, Olivier Lemire arpente la France à pied. Ecrivain voyageur, photographe, il a notamment publié L’Esprit du chemin (Transboréal, 2011), Mercantour, l’esprit des lieux (Gilletta - Nice Matin) et Celui qui marche (Cherche-Midi, 2009). Cette fois, c’est vers la ville de François d’Assise qu’il se met en route.
Tout le monde a entendu parler du chemin de Saint Jacques de Compostelle, mais entre Vézelay en Bourgogne, et Assise en Italie existe un itinéraire inédit, tout aussi long et merveilleux. Chemin d’Assise est le récit de cette découverte.

Titre : Les Vents de Vancouver, escales dans l’espace-temps du Pacifique Nord
Auteur : Kenneth White (traduction de Marie-Claude White)
Éditeur : Le mot et le reste
Parution : mars 2014
Nombre de pages : 176 p.
Prix : 17 euros

Le mot d’un lecteur, Lionel Bedin

Kenneth White nous a déjà emmenés dans des contrées blanches et bleues, au Labrador, dans La Route bleue (1983, prix Médicis). Il fait d’ailleurs un petit clin d’œil à cette route à la fin de son périple. Mais cette fois c’est à l’opposé, à l’ouest du continent américain, que le voyageur et écrivain nous transporte, du côté de Vancouver, le long du Pacifique Nord et des côtes ouest du Canada et de l’Alaska.
Dans Les Vents de Vancouver, White raconte sa « vadrouille » et ses « escales » à travers ces régions. Il nous fait découvrir ce monde, les lieux, les idées, les pensées, les acteurs, nous donne à comprendre le présent en partant de faits et d’un monde bien réels, mais aussi les cultures du passé, perdues, détruites. Pour garder « tous ses sens ouverts, ainsi que son esprit », rien de mieux que la lecture d’un récit de Kenneth White, à lire si possible au grand air.

Chronique plus complète sur le site La Cause Littéraire