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"Voyager au Moyen Age", catalogue de l’exposition « Voyager au Moyen Âge », musée de Cluny (22 octobre 2014 - 20 février 2015)

Publié le : 6 décembre 2014 à 23h56

Voyager au Moyen Age

Titre : Voyager au Moyen Age
Auteur :
Elisabeth Delahaye, Michel Huynh, Éric Rieth, Rafael Cornudella, Joan Domenge, Herbert Kessler, Johns Hopkins, Marc Sureda, Benedetta Chiesi
Éditeur :
RMN
Parution : octobre 2014
Nombre de pages : 160 p.
Prix : 19 euros

Le mot de l’éditeur

L’exposition, qui sera ensuite présentée au Bargello à Florence et à Vic en Catalogne, s’attache à cerner les motivations, prétendues ou réelles, qui, de la fin de l’Antiquité à l’aube de la Renaissance, ont poussé les hommes à quitter leur maison, leur terre, leur pays.
Au Moyen Âge, le pèlerinage et la croisade ont pris toute leur ampleur, et touché en profondeur la société. Certains voyages visaient le salut de l’âme, la conquête d’une terre, d’autres le prestige social ou l’apprentissage d’un savoir. Leur rayon d’action s’étendait de quelques lieues à d’autres continents.
Les voyages des artistes, innombrables, ont une résonance particulière. Ainsi, un peintre anonyme, visitant Grünewald lorsqu’il concevait le retable d’Issenheim, a copié l’un des panneaux en cours d’achèvement, témoignage irremplaçable sur la naissance de l’œuvre.
Même s’il ne reste qu’un très petit nombre de véhicules datant de cette période, beaucoup d’objets liés aux déplacements ont subsisté, tels ceux destinés à l’orientation ou au confort du voyageur.
L’art du Moyen Âge, comme en témoignent les quelque 150 œuvres présentées, de la petite enseigne de pèlerin au bateau viking, est tissé de voyages et d’échanges.

  

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"Assise. Une rencontre inattendue" de François Cheng

Publié le : 6 décembre 2014 à 23h49

Assise. Une rencontre inattendue

Titre : Assise. Une rencontre inattendue
Auteur :
François Cheng
Éditeur :
Albin Michel
Parution : octobre 2014
Nombre de pages : 64 p.
Prix : 9,50 euros

Le mot de l’auteur, François Cheng (extrait du livre)

« Comme tous ceux qui, depuis la plaine de l’Ombrie, voient Assise pour la première fois, je fus saisi, en sortant de la gare, par son apparition dans la clarté d’été, par la vision de cette blanche cité perchée à flanc de colline, suspendue entre terre et ciel, étendant largement ses bras dans un geste d’accueil. Figé sur place, j’eus le brusque pressentiment que mon voyage ne serait pas que touristique, qu’il constituerait un moment décisif de ma vie. Je me surpris à m exclamer en moi-même : Ah, c’est là le lieu, mon lieu ! C’est là que mon exil va prendre fin ! »

 

Le mot d’un lecteur, Pierre Tanguy

Saint François « interpelle » les poètes. On se souvient de la lecture qu’a faite Christian Bobin du Poverello d’Assise dans son livre à succès Le Très-Bas (Gallimard, 1992). C’est aujourd’hui François Cheng qui aborde le saint italien, non pas en partant de ses « œuvres », mais en le situant dans sa ville d’Assise. Et, par le fait même, proposant au lecteur une véritable « géopoétique » de la sainteté.
L’académicien français d’origine chinoise est allé à Assise en 1961, par des temps de vaches maigres, peu de temps après son arrivée en France. Il en reviendra ébloui. « Fulgurante rencontre », écrit-il. Faisant d’emblée le lien avec la tradition chinoise, il ajoute : « La vue de ce haut lieu réveilla en moi la réminiscence de la tradition du feng shui, la géomancie chinoise : un site exceptionnel est censé avoir le pouvoir de propulser l’homme vers le règne supérieur de l’esprit. »
Assise, selon François Cheng, fait partie de ces sites exceptionnels. « Cette ville […] a atteint un degré d’équilibre miraculeusement juste. Attiré sans doute par cet équilibre, le souffle vital qui circule entre terre et ciel y séjourne volontiers, y épandant ses clartés favorables. »
Le lieu primordial – pour celui qui deviendra saint François – est l’église Saint-Damien où, devant le crucifix, « il entendit la voix du Christ lui enjoindre de relever l’Eglise ». Afin de se vouer à la prière, François choisit une grotte (le Carceri) près du sommet du mont Subasio. Pour se dévouer corps et âme aux déshérités, il fit de la Portioncule son « camp de base », au pied de la colline d’Assise. De ces deux sites, François fait sa lecture franco-chinoise.
Carceri ? « Au sein de cet univers de grottes, je le vois, à la manière de tant d’ermites taoïstes, dormir au creux des rochers avec, en guise d’oreiller, un gros caillou à la surface lisse. »
Portioncule ? « C’est ici qu’il est allé à la rencontre des blessés de la vie […]. Les souffrances de chacun et de tous ne peuvent être surmontées que dans l’abandon confiant à la marche de la Voie qui seule ne trahit pas. »
Cette double expérience fait de François d’Assise le « Grand Vivant ». Comme l’écrit le poète, « pour le Grand Vivant, tout est rencontre, tout est interaction, tout est occasion d’une possible transformation ».
Et c’est parce qu’il admirait tant ce Grand Vivant que François Cheng décida, en 1971, de prendre le prénom de François.

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"Mon tour du monde" de Charlie Chaplin

Publié le : 6 décembre 2014 à 23h42

Mon tour du monde

Titre : Mon tour du monde
Auteur :
Charlie Chaplin
Éditeur :
Editions du Sonneur
Parution : septembre 2014
Nombre de pages : 212 p.
Prix : 16 euros

Le mot de l’éditeur

Février 1931 : Charlie Chaplin (1889-1977) rejoint son Angleterre natale pour y présenter son dernier film, Les Lumières de la ville. Abattu par des problèmes personnels, déstabilisé par l’avènement du cinéma parlant, il ressent le besoin de s’éloigner de son travail, de ses affaires et des Etats-Unis, son pays d’adoption.
Une fois à Londres, il décide d’entreprendre un tour du monde qui le mènera, au gré de ses rencontres, en Allemagne, en Autriche, en Italie, en France, en Algérie, en Espagne, en Suisse, au Sri Lanka, à Singapour, en Indonésie, au Japon.
Au faîte de sa gloire, il est accueilli à chacune de ses étapes comme une véritable star et est reçu par les personnalités – politiques, artistiques et scientifiques – de l’époque : Winston Churchill, Marlène Dietrich, Albert Einstein, H. G. Wells, Aristide Briand, Gandhi, Albert Ier de Belgique...
S’il est grisé par sa notoriété, Charlie Chaplin reste des plus attentifs à la crise qui secoue alors le monde. Il observe, écoute, analyse, s’engage. Ce voyage de près d’un an et demi confirmera le cinéaste dans ses préoccupations : à son retour aux Etats-Unis, il réalisera Les Temps modernes en 1936 et Le Dictateur en 1940, illustrations éminemment économique et politique des constats que Chaplin aura faits lors de son tour du monde.

  

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"Le Tour du monde dans son jardin" de Michel Damblant (texte) et Jean-Yves Guillaume (photos)

Publié le : 6 décembre 2014 à 23h38

Le Tour du monde dans son jardin

Titre : Le Tour du monde dans son jardin
Auteurs :
Michel Damblant (texte) et Jean-Yves Guillaume (photos)
Éditeur :
Géorama
Parution : juin 2014
Nombre de pages : 288 p.
Prix : 39 euros

Le mot de l’éditeur

« Le jardin est la plus petite parcelle du monde mais aussi la totalité du monde », écrivait Michel Foucault. Et il avait bien raison de le préciser, puisque 90 % des plantes de notre jardin proviennent de l’hémisphère Sud ! Découvertes et rapportées au fil des siècles par les botanistes et les explorateurs, nos plantes, aujourd’hui si familières, ont été les héroïnes d’aventures et d’histoires extraordinaires aussi instructives que rocambolesques.
Si aucune des plantes de nos balcons ou de nos jardins n’est endémique, les secrets de leurs origines, dissimulés sous les pétales et les feuillages, ont été rassemblées dans cet ouvrage dont chaque page est une invitation au voyage. L’hortensia vient-il de Bretagne ? Et le mimosa de la Côte-d Azur ? D’où vient la marguerite ? Et la rose, d’où tient-elle son nom ? Pourquoi une plante originaire du bassin méditerranéen a-t-elle été nommée scille du Pérou ? D’où vient la couleur rouge des feuilles de certains arbres en automne ? À qui est dédiée l’anémone ?...
Illustré par plus de 600 photographies, planches originales, cartes et dessins, ce livre, comme par enchantement, vous ouvrira de nouveaux horizons et rendra certainement votre jardin bien plus vaste et formidablement attrayant !

  

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"L’Esprit du chemin. Compostelle, Rome, Jérusalem" d’Edouard Cortès

Publié le : 6 décembre 2014 à 23h20

L’Esprit du chemin. Compostelle, Rome, Jérusalem

Titre : L’Esprit du chemin. Compostelle, Rome, Jérusalem
Auteur :
Edouard Cortès
Éditeur :
Arthaud
Parution : octobre 2014
Nombre de pages : 192 p.
Prix : 35 euros

Le mot de l’éditeur

Partir en pèlerinage, une pratique désuète et incongrue ? Sans doute pas autant qu’il y paraît, si l’on en juge par le regain d’intérêt que suscite aujourd’hui l’emblématique Compostelle. À croire que l’on peut être un homme du XXIe siècle, marié et père de trois enfants, bien de son temps, mais avec une foi chevillée au corps, qui ferait se déplacer des montagnes… Par son expérience, Edouard Cortès témoigne avec force que la tradition séculaire du pèlerinage a encore de beaux jours devant elle, tant elle est à la source de la religion chrétienne.
Mais pourquoi partir aujourd’hui ? Qui cherche-t-on sur les routes sinueuses de Toscane, de Cappadoce ou de Galice ? Dieu, soi-même, les autres ? Quel sens y a-t-il à s’inscrire dans la tradition millénaire des pèlerinages et pourquoi cette pratique connaît-elle un renouveau ? Fort des kilomètres parcourus jusqu’à Compostelle, Jérusalem et Rome, Edouard Cortès juxtapose les regards de pèlerins d’autrefois et le sien propre, pour tenter de mettre en lumière l’esprit du chemin que l’on découvre en marchant. Grâce à lui, le lecteur plonge dans le quotidien d’un pèlerin, fait de petites misères et de grandes joies, et retrouve « l’urgence de l’essentiel ».

Lire son interview dans l’hebdomadaire Pèlerin

 

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"Le Livre des jours. Journal spirituel de 1950 à 2007" de Jean Biès

Publié le : 6 décembre 2014 à 23h11

Le Livre des jours. Journal spirituel de 1950 à 2007

Titre : Le Livre des jours. Journal spirituel de 1950 à 2007
Auteur :
Jean Biès
Éditeur :
Editions Hozhoni
Parution : octobre 2014
Nombre de pages : 920 p.
Prix : 25 euros

Le mot de l’éditeur

Ecrivain érudit et poète talentueux, Jean Biès est l’auteur d’une œuvre abondante où se côtoient carnets de voyage, essais philosophiques, traités savants, récits de rencontres, autobiographies et poésies.
Du 1er juillet 1950, alors qu’il n’a pas dix-sept ans, au 31 décembre 2007, Jean Biès tient un journal intime et spirituel où se retrouve condensé l’essentiel de son œuvre et de sa quête personnelle. Parsemé de rencontres improbables, de notes de voyage et de lecture, de réflexions morales et esthétiques, d’événements heureux ou malheureux, de références à son métier de professeur de lettres et à son activité d’écrivain, ce carnet de bord éminemment poétique et spirituel est aussi un hommage poignant à celle qui, cinquante ans durant, fut son inspiratrice et initiatrice à la psychologie des profondeurs, sa femme tant aimée dont l’entrée dans la maladie « sans nom » interrompra le cours de ce journal.
Véritable célébration de la nature et de la beauté cosmique, inspirées par un perpétuel recours à la sagesse unanime et intemporelle et servies par une langue admirable, ces annotations collectées au fil des jours se conjuguent intimement avec l’Histoire décryptée depuis son « esplumoir », son singulier atelier d’écriture enraciné au cœur de son Béarn d’adoption.

  

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"Rajasthan-Shekhawati, puits et réservoirs. Architectures de l’eau. L’eau en Inde aujourd’hui" de Christine Estève et Jérémy Cheval (dir.)

Publié le : 6 décembre 2014 à 23h07

Rajasthan-Shekhawati, puits et réservoirs. Architectures de l’eau. L’eau en Inde aujourd’hui

Titre : Rajasthan-Shekhawati, puits et réservoirs. Architectures de l’eau. L’eau en Inde aujourd’hui
Auteur : Christine Estève et Jérémy Cheval (dir.)
Éditeur :
Mon cher Watson
Parution : octobre 2014
Prix : 15 euros

Le mot d’une libraire, Catherine Domain (librairie Ulysse, Paris/Hendaye)

Au fil des pages, nous partons à la découverte de 20 sites discrets et spectaculaires qui attestent d’une savante maîtrise de l’eau. Si tous ces puits et réservoirs disparaissent à cause de la valeur marchande du terrain où ils sont situés, le Rajasthan manquera d’eau.
Une découverte d’un savoir-faire et une démarche militante sans en avoir l’air, la plus efficace qui soit.
Sous forme d’un très joli dépliant illustré d’aquarelles et de plans, un cadeau pour trilingues : français, hindi, anglais.

  

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"Paradis avant liquidation" de Julien Blanc-Gras

Publié le : 6 décembre 2014 à 22h51

Paradis avant liquidation

Titre : Paradis avant liquidation
Auteur :
Julien Blanc-Gras
Éditeur :
Au diable Vauvert
Parution : mai 2013
Nombre de pages : 252 p.
Prix : 17 euros

Le mot d’une libraire, Catherine Domain (librairie Ulysse, Paris/Hendaye)

Ce long reportage sur un archipel perdu au milieu du Pacifique, le Kiribati, est une manière de sensibiliser le lecteur à la montée des eaux qui menace nombre d’iliens victimes de la pollution mondiale. Une écriture intelligente et pleine d’humour, car l’auteur a la rencontre facile et le jugement clair. Et il est drôle ! Un régal pour celui qui connaît – ou pas – cet endroit.

  

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"Béton armé" de Philippe Rahmy

Publié le : 6 décembre 2014 à 22h46

Béton armé

Titre : Béton armé
Auteur :
Philippe Rahmy
Éditeur :
La Table Ronde
Parution : septembre 2013
Nombre de pages : 204 p.
Prix : 17 euros

Le mot d’une libraire, Catherine Domain (librairie Ulysse, Paris/Hendaye)

Juif par sa mère allemande, musulman par son père égyptien, chrétien par son baptême, né en Suisse avec la maladie des os de verre dont la guérison n’est pas envisageable, Philippe Rahmy n’a jamais voyagé. Il accepte l’invitation à résidence de l’Association des écrivains chinois de Shanghai. Cela donne un récit étrange et magnifique. D’un côté le bouillonement asiatique, de l’autre sa maladie qui l’oblige à rester sur ses gardes. Un handicap majeur transformé en force. Aucun pathos, aucun apitoiement, la mort comme compagne apprivoisée et une vision aiguë en forme de flashs sur la ville, comme le voyageur lambda ne la verra jamais, et sur lui-même qui nous donne envie de le connaître.

  

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