Cavalière de haut niveau et journaliste, Jacqueline Ripart voue une grande passion aux chevaux, parcourant ainsi les quatre coins du monde pour les observer.

Jacqueline Ripart a eu très tôt deux passions : la musique et les chevaux. Elle devient une cavalière avertie qui participe à de nombreuses compétitions tout en poursuivant ses études dans la musique. En 1974, elle décide de mettre fin à sa carrière sportive équestre et se consacre pendant quelques années à la musique en tant que professeur et pianiste. Pourtant, sa passion des équidés va la rattraper.

En 1984, elle prend la décision d'unir son attrait des voyages avec son adoration pour les chevaux et sa curiosité des peuples cavaliers. Débutent ainsi ses pérégrinations : Europe, Afrique, Madagascar, Canada, Amérique du sud, Asie Centrale... Elle ne cesse plus d'aller à la rencontre des chevaux et des cavaliers, et de rapporter de ses longs voyages, films documentaires et reportages. Elle devient ainsi une journaliste reconnue dans le milieu équestre.

Sa curiosité la mène à partir à la rencontre des chevaux oubliés et des cultures équestres méconnues. La disparition du cheval et de la culture équestre des nomades kirghiz la pousse à créer à Bichkek, en 2004, la fondation Kyrgyz Ate, qu'elle dirige depuis lors, et qui a pour but de sauvegarder ce cheval ancestral et de faire connaître la culture qui lui est si intimement liée.

Jacqueline Ripart appartient par ailleurs à la Société des explorateurs français et préside l’Association française du cheval kirghiz. Elle a été, en 2007, la première personne étrangère à recevoir à Bichkek le prix de la présidence de la République pour sa contribution à la promotion de la culture kirghize.

« Jacqueline Ripart était licenciée en musicologie, jouait du piano et vivait, insoucieuse, près d’Aix-en-Provence. Et puis un jour elle rencontra les chevaux. Ce fut un coup de foudre. Elle leur sacrifia tout. Son confort, sa carrière, ses amours. »     Jérôme Garcin - Le Nouvel Observateur (2001).

« Jacqueline Ripart a l’âme voyageuse. De celles qui mènent loin et qui prennent le temps. »     L’Express (1997).

« Si vous n’aimez pas les chevaux, ne lisez pas ses récits. Les chevaux, Jacqueline Ripart les a dans le sang. Elle les observe avec une attention aux aguets et emploie, pour en parler, des mots d’amour ! »     Valérie Collin-Simard - Elle (1997).

« Femme centaure, le destin de Jacqueline est de parcourir le monde à la recherche de sa moitié perdue. Des mustangs fougueux du Canada aux authentiques andalous d’Espagne, des pur-sang du Sahara aux ambleurs hirsutes du Kirghizistan, en passant par les criollos de Colombie, la quête de Jacqueline ne s’arrêtera jamais, tant qu’il y aura des chevaux… »     Françoise Perriot - Terre sauvage (2003).

« Là où les chevaux sont menacés, vous avez des chances de croiser Jacqueline Ripart. Son actuel combat se déroule dans les montagnes d’Asie centrale, auprès des nomades Kirghiz. »     Marie-Christine Biet - Ouest France (2005).

Réalisations

Livres :

1994 - 1999 : La Namibie  -  Guide « Petit Futé », Nouvelles Éditions de l’Université.  
1994 : J’irai  jusqu’au  bout  du  monde  -  Éditions  Belfond. (Éditions Feyrane - 1669)
1996 : Namibie  - Éditions Romain Pages.  
1997 : Les chevaux de l’Eldorado - Éditions Belfond.  
2001 : Ma vie avec les chevaux du bout du monde - Éditions Favre, Sélection de Reader's Digest (Enquêtes et Témoignages - 2004).  
2001 : Chevaux du Monde - Éditions La Martinière (France - 2001), Éditions Harry N. Abrams Publishers (USA - 2002), Éditions Frederking & Thaler (Germany - 2002).  
2004 : Chevaux d'Amérique - présentation de l'œuvre d'Angel Cabrera, Éditions du Rocher.  
2004 : Kirghizistan - Terre des chevaux célestes, Éditions Arthaud.
2007 : Le cheval kirghiz, élevage et utilisation, Éditions YKA, Kirghizistan.
2008 : Voyage en Mongolie et au pays des Tangoutes, Nikolaï Prjevalski, texte original établi et présenté par J. Ripart, Éditions Tranboréal.

Points de repère

1956 : naissance à Paris.
1974 : fin souhaitée d’une carrière sportive après le championnat de France de sauts d’obstacles.
1979 : fin souhaitée d’une carrière de pianiste après un dernier concert à Marseille.
1981 : vie nomade en Afrique de l’Ouest et Europe
1983 : ingénieur du son pour la télévision, en France puis sur l’île de la Réunion.
1985 : réalisation d’un premier film documentaire, avec le cheval comme acteur principal.
1989 : premiers voyages à cheval en Chine, Mongolie, Afrique du Nord puis Canada.
1991 : découverte des « chevaux sauvages » dans le désert du Namib (Namibie).
1994 : deux ans à la recherche des chevaux criollos en Colombie.
2001 : départ en Asie centrale et étude sur le cheval ancestral des nomades kirghiz.
2004 : création de la fondation Kyrgyz Ate, dont le but est la sauvegarde du cheval et des traditions nomades du peuple Kirghiz (Tian Shan et Pamirs).