Sergio Cozzi a parcouru tous les continents et visité 80 pays, qui font l’objet de montages audio-visuels qu’il projette dans divers circuits de ciné-conférences. De tous ces périples, il en  retire une évidence : « La bonne dimension pour voyager, c’est minimum un, maximum un. ». Sergio Cozzi a aussi une image en tête qui correspond à sa vision de l’existence : «  la vie est un long fil fragile qui s’use aux éléments, s’y frotte, résiste et meurt ».

À 16 ans, Sergio Cozzi se passionne pour le cyclisme qu’il pratique en compétition au plus haut niveau jusqu’à l’âge des 28 ans. Un peu déstabilisé par l’obligation de rentrer dans la vie active, il décide d’échapper à la morosité d’une vie banale grâce au voyage. Il commence, pendant une dizaine d’années, par sillonner l’Amazonie : Brésil, Guyane, Bolivie, Equateur, Colombie. Sergio Cozzi se passionne pour la vie des primitifs, des nomades, des groupes démembrés et des petites communautés. Pour financer ces voyages, il vit de petits boulots : chercheur d’or, pêcheur, plongeur en mer, serveur, mineur, bûcheron, élagueur, magnétiseur, cartomancien, etc.., ou s’investit sur de courtes périodes dans des projets professionnels plus ambitieux en tant que gérant ou directeur. En 1980, pour financer une expédition à la recherche d’une cité perdue au Pérou (de l’époque incaïque, Païtiti), il vend le magasin de motos qu’il exploitait depuis un an et demi. Piqué par un serpent au cours de cette expédition où il subit une multitude de déboires, il est rapatrié sanitaire et rentre en France d’extrême justesse pour se faire soigner de la gangrène.

C’est au Pérou qu’il fait, à 35 ans, ses premières photos sans but particulier. Au retour, il gagne un concours photo grâce aux quelques images qu’il a sauvées : ce succès le lance en tant que photographe. Plus tard, il s'embarque comme marin pour trois campagnes de pêches au thon en Méditerranée (huit mois par campagne), et en profite pour photographier la quotidien des pêcheurs. À l’issue de ces voyages, un copain lui propose d’écrire sa vie à bord : à 40 ans, ce premier reportage d’une longue série est publié dans Grands Espaces, un magazine d’aventure.

En 1986, Sergio Cozzi entend parler d’une légende qui rapporte que dans l’ouest du Népal existerait un groupe de nomades primitifs : « Les Rautés ». Il découvre ce groupe de 150 individus en 1987, lors de son deuxième voyage, et, après cinq expéditions en dix ans, il rapporte suffisamment de matière pour publier une quinzaine d’articles, participer à des émissions (télé, radio) et réaliser un film diffusé dans un circuit de conférences. Un éditeur s’intéresse à cette expérience et publie son ouvrage « Les cent derniers nomades du Népal ». C’est le début d’une production à ce jour composée de quatorze récits de voyages.

Réalisations

Livres :

1992 : Rautés. Les cent derniers nomades du Népal, Terradou.
1994 : Chercheurs d'or ( en collaboration ), Centre Bachelard.
1999 : Sentinelles de l'éphémère, Équinoxe.
2001 : Ouzbékistan. Au coeur des routes de la soie, Géorama. Réédité en 2006 et 2009.
2003 : La Chine. Le réveil de l'empire (En collaboration), Géorama.
2003 : Viêt-Nam. Parfum d'Asie, Géorama.
2004 : Roumanie. Notre soeur latine, Géorama.
2004 : Murmures en pays camisard, Géorama.
2006 : Gardiens de l'éternel, Équinoxe.
2010 : Monts et Côteaux du Lyonnais, Géorama.
2012 : Monténégro. Fenêtre sur les Balkans, Géorama.

Points de repère

1946 - Naissance à Lyon.
1962 à 1972 - Pratique la compétition et devient coureur cycliste.
1973 à 1979 – Vit de multiples petits boulots ou monte des petites sociétés qu'il revend pour financer ses voyages en Amérique du Sud.
1980 - Gagne un concours photo qui le motive à se perfectionner.
1982 - Publie son premier reportage (textes et images) et décide d'essayer de vivre de cette activité.
1987 - Découvre un groupe de nomades primitifs à l'extreme ouest du Népal. Cela fera l'objet de multples publications (livre, film, articles, radios, émissions télévisées, etc).